Création Artistique

Le Naufrage
pièce d’Eric Westphal, ou la vie portée par le rêve et l’eau…
Avec "Eclats de voix et Cie"
Deux jeunes gens rescapés communiquent…à distance. Tout autour d’eux la mer. Entre eux de l’eau. Il n’y a pas de pont. Sauf quand l’eau se fait pont.

Le naufrage est une pièce courte et puissante où l’on joue à jouer pour vivre. Le naufrage comme l’eau est à la fois réel et imaginaire. L’eau sépare, l’eau rassemble. Du quotidien à l’aventure, du merveilleux à l’amour, l’auteur nous emporte avec tendresse dans l’univers singulier de deux jeunes gens rescapés pour qui la vie prend tout son sel. Espérer, renoncer, croire ? L’interrogation plus que la réponse est essentielle. Profondément poétique, mais aussi moderne et réaliste dans le style, la pièce nous propose une vision à la fois onirique et philosophique de notre positionnement face aux écueils de la vie. Alors, qu’est-ce qui me fait encore tenir, avancer ?… Quel est mon rêve, où est ma source ? Ce pourrait être une œuvre dualiste, deux îles, deux personnages, le réel et l’imaginaire. Il n’y aurait d’autre issue que la vie ou la mort, et ce serait une tragédie. L’auteur nous ouvre une autre voie, celle de l’allégorie inspirée : comment puiser encore la confiance sur ce petit bout de terre où l’on s’est échoué ? Le naufrage est un hymne à l’espoir et à la liberté. A la vie !
Evelyne Feder, metteur en scène
L’interprétation d’un extrait de la pièce dans l’ensemble de la cour de notre ensemble locatif avait déjà eu lieu en 2008. La création a été finalisée en 2009 avec les comédiens suivants : Ariane Bégoin (Pomme), Bertrand Chamerois (Jimmy), Jonathan Hostier (le jardinier), et Evelyne Feder (l’infirmière), ce qui a permis de donner une représentation, sous la forme d’une lecture théâtrale, à la bibliothèque du Centre d’accueil et de soins hospitaliers (CASH) de Nanterre, le 2 décembre 2009. A cette occasion, patients, personnel de l’hôpital et membres de l’association ont pu se laisser porter eux aussi par ce rêve habité par l’eau. L’Association a ainsi poursuivi son projet de faire vivre l’eau qui nous fait vivre, et d’apporter la culture dans des endroits non identifiés en tant que tels.
Le travail autour de cette pièce permet d’envisager des lieux multiples de production, soit sous forme de lecture soit en spectacle : hôpital, squares et jardins, lieux de spectacles, cours d’immeubles, maisons de retraite, etc.

Source
Spectacle de conte, musique et danse pour les enfants de 3 à 8 ans.
Par la compagnie Contempotap, Aïcha Touré

L’histoire d’une goutte, ses péripéties, nous emmène petit à petit sur le chemin du cycle de l’eau. Au long de ce voyage initiatique nous apprenons à découvrir l’eau dans tous ses états.
De l’infiniment petit à l’infiniment grand, « SOURCE » est le reflet de cette eau toujours en mouvement qui se dévoile sous des formes et des couleurs toutes plus surprenantes les unes les autres.

SU
L’eau est le pont, producteur du film « SU »
Se trouvant à Istanbul, au moment du forum mondial de l’eau de cette année 2009, Clément Juillard se saisit d’une caméra et donne à voir l’eau sous des angles variés : politique, artistique, philosophique, urbain, sociétal, cultuel… Proche des actions de l’association, Clément Juillard a su rendre à travers son film l’approche sensible que nous privilégions.
Synopsis :
« Istanbul, entre Europe et Asie, à la charnière des continents… Entre les deux, l’eau, le détroit du Bosphore, qu’Istanbul enjambe pour mieux représenter l’Histoire qui nous relie. Ville-pont , elle est le cadre idéal pour évoquer l’eau et ses enjeux, l’eau et sa puissance inspiratrice, l’eau et son universalité, l’eau et notre devenir…